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LA CAPITALE AUTOCHTONE - ARGENTINE

BUENOS AIRES, LA PLUS EUROPÉENNE DES CAPITALES D’AMÉRIQUE DU SUD

Capitale de l’Argentine, Buenos Aires ne représente pas seulement une porte d’entrée sur le pays, une vraie visite à part entière doit lui être consacrée. Grande capitale culturelle, l’architecture d’influence européenne ajoute une élégance déjà bien suggérée par le tango, symbole de charme de la ville. La réputation d’excellents vins argentins et d’une viande de boeuf de renomée mondiale, offre une touche gastronomique à un Buenos Aires déjà riche en surprises.

 

PHOTO: Crédit: http://didierdorison.jalbum.net/


LES DÉBUTS DE BUENOS AIRES

Prononcer en espagnol: [Bouenoss Aïrresse].

Littéralement “bons vents”, Buenos Aires est la plus grande ville d’Amérique du Sud, portée par ses 3 090 900 porteños issus de l’immigration espagnole et italienne.

 

D’abord bâptisée par Pedro de Mendoza “Notre Mère Sainte Marie du Bon Vent”, le nom a ensuite évolué avec la recolonnisation de Juan de Garay, avant de s’écourter naturellement au fil des siècles pour devenir Buenos Aires.


Le terme de “bons vents” provient de la traduction de l’italien “bonaria”, faisant référence au nom donné à une vierge protectrice des navigateurs, d’un temple des îles Baléares.

 

La capitale argentine est découverte par les premiers navigateurs européen grâce à l’espagnol Juan Diáz de Solis en 1516.

Pedro de Mendoza fonde ensuite les premiers quartiers de la ville sur la rive ouest du fleuve Rio de la Plata, lui même situé au niveau de l’embouchure avec l’Océan Atlantique, au centre-est de l’Argentine.

Les premières esquisses de Buenos Aires correspondent aujourd’hui au quartier de Montserrat et de San Nicolas.

 

Prise d’assaut par les Indiens, la ville la plus australe du continent est d’abord détruite. Elle est ensuite récupérée par les espagnols et Juan de Garay, soucieux de pouvoir exporter l’argent de Potosí vers l’Europe. La mine bolivienne tout comme la ville argentine appartiennent alors à la Vice-Royauté du Pérou, administrée par la Couronne de Castille.

 

Buenos Aires, ville autarcique, provoqué par son isolement géographique, doit subsister à ses propres besoins et profite de son unique ressource économique, le cuir, pour financer la contrebande avec le Brésil. En développant le marché du cuir jusqu’au XVIIIè siècle, les colons sont à l’origine de l’énorme massacre de bovins sauvages des plaines de la Pampa.

 

PHOTO: Frégate Sarmiento dans le Quartier de Puerto Madero - Crédit: http://didierdorison.jalbum.net/

ESSOR ET INDÉPENDANCE DE BUENOS AIRES

Grâce à Charles III d’Espagne, les restrictions commerciales obligeant Buenos Aires à payer de lourdes taxes à Lima, capitale de la Vice-Royauté du Pérou, sont progressivement levées et la Vice-Royauté du Rio de la Plata est fondée en 1776.

Buenos Aires profite alors d’un grand essor économique, attirant une forte immigration espagnole, italienne et française pour s’émanciper de la dépendance de Lima.

 

Secouée par de nombreuses tentatives d’invasions anglaises, Buenos Aires parvient en 1810, lors de la Révolution de mai (le 25 du mois), à se libérer de la couronne espagnole et déclare son indépendance officielle en 1816.

 

L’essor industriel de Buenos Aires, capitale Fédérale d’Argentine, prend son envol avec la construction de chemin de fer et de grands immeubles, entrainant également un développement culturel capable de rivaliser avec les grandes capitales européennes.

Mais la forte immigration venue du vieux continent apporte une grande misère aux abords de la ville, ayant pour conséquence la construction de bidonvilles appelés villas miserias.

 

PHOTO: Drapeau argentin - Crédit: http://manuelbelgrano.gov.ar/bandera/creacion-de-la-bandera-nacional/

BUENOS AIRES ET LES COUPS D’ÉTAT DES JUNTES MILITAIRES DU XXè SIÈCLE

Au cours du XXè siècle, Buenos Aires est le lieu de nombreuses tentatives de coups d’État.

Placée dans un contexte de multiples dictatures partout sur le Cône sud, l’Argentine est le dernier pays du continent à basculer aux mains d’une nouvelle junte militaire.

Abattu par la crise économique et politique (8 chefs d’état sur deux décennies), le pays s’enfonce dans la violence.

L’Opération Condor mise en place en partenariat avec la police chilienne et uruguayenne propose de mettre en commun les ressources policières de chaque pays afin de poursuivre et éliminer tous les opposants politiques, empêchant tout exil dans les états voisins possibles.

A partir du 30 avril 1977, un groupe de mères de disparus appelé les “Mères de la Place de Mai” organise des marches hebdomadaires afin d’alerter l’opinion mondiale. Les multiples disparitions de personnes connues du grand public attirent bientôt l’attention du monde sur l’Argentine et ses manquements aux Droits de l’Homme.

La défaite de la guerre pour la récupération de l’archipel des Malouines aux anglais affaiblie la dictature. Des élections sont alors organisées le 30 octobre 1983 et proclament la fin de la dictature en Argentine.

 

PHOTO: Evita et Juan Domingo Peron, figures politiques argentines - Source: Caras y Caretas 2236

RETOUR À LA DÉMOCRATIE

Le fort taux de chômage de fin des années 2000 plonge Buenos Aires et le reste du pays dans une grande crise économique et font face à de nombreux pillages.


BUENOS AIRES, UNE OUVERTURE PORTUAIRE INTERNATIONALE

Sa situation géographie aux confins des frontières Uruguayo-Paraguayo-argentine et en embouchure des réseaux fluviaux connectés au Brésil lui offre une voix économique indéniable vers l’Europe.

La proximité de la capitale argentine avec la province de la pampa, grenier à blé du pays, fait abonder les marchandises en direction du port de Buenos Aires.


BUENOS AIRES, UNE VISITE INCONTOURNABLE

À VENIR...

PHOTO: La Casa Rosada, Palais du gouvernement - Crédit: http://didierdorison.jalbum.net/